samedi 24 septembre 2011

Tunisie : Sexe, du théâtre au cinéma


De retour sur scène, «Hobb Story…ouvrir par ici» est loin d’être périmé. Si le sexe est théoriquement tabou dans le monde arabe, il squatte depuis longtemps la scène théâtrale et le grand écran.
«Il suffit de s’attabler à une terrasse de café, ou boire un verre dans une boite de nuit, de Tunis, d’Alger, ou de Beyrouth, pour mesurer le fossé entre la manière dont la société veut se montrer et se raconter et les pratiques réelles de ses individus» déclare Lotfi Achour, metteur en scène de Hobb Story. Si la sexualité des nôtres demeure un tabou pour nos médias, l’art arrive à le briser avec brio. C’est le cas de «Hobb Story…ouvrir par ici», une fiction documentaire et théâtrale qui sera jeudi 15, vendredi 16 et samedi 17 octobre à 19h30 et dimanche 18 octobre à 18h, au Théâtre «4ème Art», du côté de l’avenue de Paris au centre ville de Tunis.
Théâtrale libido
Une pièce interprétée par Chekra Rammah, Anissa Daoud, Moez Toumi, Jawhar Basti et Faten Riahi. La dramaturgie est signée par Lotfi Achour et Anissa Daoud. Dans Hobb Story, se mêlent drames et parodies, théâtre, cinéma documentaire et musique. Entre zapping télé et cours d’éducation sexuelle, les contradictions révélées par l’intimité des individus s’exhibent. Il s’agit d’une fiction qui s’inspire, selon ses auteurs, des comptes rendus de crimes passionnels, d‘extraits de livres de «développement personnel» à l’Orientale et même des écrits des bloggeurs. Il parait même que certains d’entre eux incarnent, quelque part, la sensualité de leurs ancêtres poètes arabes. Ainsi, les créateurs de Hobb Story cherchent à tracer les contours de ce qui pourrait être le «nouveau discours amoureux» dans le monde arabo-musulman.
Mais ce n’est pas la première fois que Lotfi Achour évoque la sexualité durant son parcours théâtral. Il a déjà assuré la mise en scène de la pièce de théâtre Ichkabad en 1998, sur un texte co-écrit par Taoufik Jebali et Rajaa Farhat. Depuis, Ichkabad est devenue une saga à travers une deuxième version revue en 2008 par Ghazi Zaghbani et intitulé Ichkabad 1 et une troisième version intitulée Ichkabad 2 mise en scène par Khawla Hadef. Même si les traits conceptuels sont globalement similaires, chacune des trois versions a su garder ses spécificités et sa propre vision.

Feu vert pour carré rouge
Au-delà de la scène théâtrale, plusieurs productions cinématographiques tunisiennes ont évoqué la sexualité dans notre société. Et ça fait belle lurette que la sexualité n’est plus taboue sur le grand écran tunisien. En 1986, déjà, Nouri Bouzid a évoqué la pédophilie dans «L’Homme de Cendre». Bouzid a abordé la prostitution masculine dans «Bezness» en 1992. Plus récemment, il est important de mentionner «Khochkhach» (Fleur d’oubli) de Salma Baccar présentant des personnages homosexuels ou «La Tendresse du Loup» de Jilani Saadi évoquant la prostitution et affichant même une scène de viol. Quelques films de Boughedir comme «Halfaouine, l’enfant des terrasses» en 1990 ou «Un été à la Goulette» en 1996, ont ainsi titillé l’intérêt du spectateur sous sa ceinture. Des scènes de nudité qui paraissent dans certains cas complètement parachutées. Mais pourquoi donc en intégrer quasi-systématiquement dans notre cinéma ?
Ce sont parfois des choix stratégiques des co-producteurs européens des films tunisiens. Le regard étranger veut imposer des scènes de nudité pour renforcer l’exotisme. Un grand producteur tunisien regrettera même ce passage obligé, imposé par les partenaires venus d’ailleurs, pour booster les ventes aux guichets et au niveau de la distribution européenne. Si l’art a pour vocation de faire bouger les sociétés en brisant les idoles et les tabous, il faudra tout de même éviter qu’il ne verse dans la facilité, et dans le racolage, pour quelques spectateurs de plus.

Pour remédier aux problèmes du tourisme en Tunisie


Il faut tout d’abord, commencer par balayer les problèmes, et avouer que le « big »problème en matière de tourisme c’est le déficit du marketing touristique (problème de branding et de positionnement de la destination Tunisie).
Dans le tourisme international, chaque région ou pays dispose d’une identité et doit être gérer comme une marque, auprès du public étranger, et c’est là qu’intervient le rôle
stratégique du marketing qui répond au besoin croissant du client de donner du sens à sa consommation. Une marque forte, portée par une identité forte, constitue l’un des fondements du nouveau marketing identitaire des territoires et la chose la plus importante et le choix du positionnement de la marque.

Je pense que le positionnement actuel de la Tunisie n’est pas basé sur une étude à long terme de cette destination est n’est le fruit que des besoins des tours opérateurs et de la volonté de faire à court terme le maximum de touristes, chose qui a transformé la marque Tunisie en une marque bas de gamme et bon marché.
On ne peut pas nier les efforts qu’a déployés la Tunisie ses dernières années, pour promouvoir la destination Tunisie, par la diversification : tourisme balnéaire, tourisme saharien, tourisme culturel et tourisme de santé. Sauf que l’essentiel a été négligée et l’essentiel c’est une stratégie de branding (une stratégie de gestion de marque claire accompagnée d’un ensemble de plans opérationnels).
Une stratégie de branding qui signifie asseoir la puissance d’une marque en l’associant à un ou plusieurs produits phares, ou encore en développant la relation existante entre la marque et son public cible et pour atteindre ceci il faut que la marque arrive à séduire et conquérir les consommateurs les plus rentables pour la Tunisie d’où le grand problème de positionnement de la Tunisie qui est devenue, comme signalé plus haut, une destination bon marché ,ce qui fait que son image de marque est forcement faible quelque soit la qualité de son tourisme …
A la Tunisie bon marché doit se substituer une Tunisie à avantage concurrentiel et surtout à caractère unique ciblant des cibles claires avec un message et des produits adaptés.
La Révolution du Jasmin, sera le catalyseur de changements dans le secteur touristique tunisien, qui rehausseront le pays, d’une destination bon marché par excellence à une destination haut de gamme au même titre que la Turquie ou encore le Maroc..
M Slim Chaker, le secrétaire d’Etat auprès du Ministre du Tourisme, a affirmé dans un passage sur la télévision Nessma TV : « l’image de marque de la Tunisie est au top ! », à ce propos je vous réponds M le secrétaire d’Etat que : « la notoriété de la Tunisie est une chose et l’image de marque du tourisme en est une autre »

Contrairement à certaines personnes qui pensent que la Révolution va nuire au secteur touristique, je dirais qu’au réveil du peuple succèdera le réveil de la notoriété de Carthage.
Comme nous le savons tous, pendant des années le secteur touristique a souffert du désordre financier, de la corruption, les hôtels sans contrôle, du bradage des prix,…Loin de vouloir les condamner, nous cherchons à trouver des solutions !
La Révolution est venue faire le ménage dans ce secteur avant d’entamer une ère nouvelle.
L’ère nouvelle, non pas celle du régime Benaliste évidement, mais celle d’après la Révolution du Peuple, incluant cette fois, les villes du centre, longtemps exclus du développement global, à l’instar de Sidi Bouzid, à laquelle revient le mérite de la Révolution, inconnue de tous, tunisiens ou étrangers, il y a de cela deux mois, devenue aujourd’hui, l’emblème de toute une génération avide de liberté, et un nouveau pôle d’attractions pour les investisseurs étrangers et amoureux de liberté (La Tunisie peut créer un nouveau tourisme « le tourisme de la liberté et de la dignité».)
Le nettoyage devrait s’attaquer d’un côté, aux dépassements des hôteliers, voyagistes et autres professionnels du secteur cherchant à renflouer leurs caisses au moindre coût, la révision des normes de classement des hôtels, et d’un autre côté, changer de politique de pricing.


tourisme en TunisieTourisme tunisien – voir plus grand et plus loin
Dans le cadre de la nouvelle stratégie de la Tunisie, cette dernière doit sortir de sa torpeur et cibler de nouveaux marchés, comme les USA, le Canada, l’Inde ou encore la Chine, que je recommande vivement.
En matière de diversification du produit touristique, l’intérêt doit se porter sur la restauration des sites archéologiques, l’aménagement des musées. Nous devons travailler d’arrache-pied pour promouvoir le tourisme des congrès et le tourisme écologique ainsi que le tourisme de plaisance…Pour réussir le tout, une mise à niveau des centres de formation professionnelle spécialisés dans le tourisme s’impose.
Sachons qu’un milliard de voyageurs vert parcourent le globe chaque année, le tourisme écologique est un  nouveau créneau prometteur en matière de développement intégral et tout particulièrement au niveau de la création de nouveaux postes d’emploi, tout comme le tourisme culturel, qui malgré les efforts du gouvernement via la réhabilitation de nombreux sites comme celui de Kasbah turque, le mausolée de Sidi  Boumakhlouf, la basilique romaine, le musée des arts et traditions populaires, la table de Jugurtha, les dolmens d’Ellès, les ruines romaines de Mdaïna et bien d’autres sites dans la région du Kef, le secteur n’a pas connu de relance.
Il va falloir déployer de plus grands efforts, faire preuve de plus d’ingéniosité et jouer sur le côté authentique de la Tunisie, en revivant l’atmosphère unique de nos aïeux à travers les souks de la Médina, le produit artisanal tunisien (burnous, djebba, houli,…),…
Ca serait magnifique si on pouvait avoir un urbanisme homogène et équilibré à l’instar de Sidi Bou Saïd, le joyau de l’architecture arabe et andalouse. La planification urbaine harmonieuse est une démarche culturellement valorisante, socialement nécessaire, économiquement avantageuse et financièrement possible.

Le tourisme en Tunisie joue un rôle important dans l'économie tunisienne, gère plus de 500.000 emplois directs et indirects, contribue entre 17% et 19% de nos ressources et couvre 74% du déficit de la balance de paiement, doit voir son image de marque au top.
Le ministère de tourisme est entrain de bien réagir face à l’impératif de sauver la saison actuelle et beaucoup d’initiatives sont à saluer.
Mais j’aurais quelques suggestions à faire au ministère du tourisme tunisien qui doit aussi penser à long terme :
  • S’offrir les services de 5 agences de communication :
1.    Une agence de branding et d’accompagnement stratégique (Tunisienne)
2.    Une agence créa (Tunisienne)
3.    Une agence de médiaplanning (qui doit être de renommée internationale)
4.    Une agence web (qui peut être tunisienne ou internationale)
5.    Une agence d’études de marché (qui doit être de renommée internationale)
  • Résoudre les problèmes du tourisme saharien
1.    La liaison aérienne directe entre les marchés touristiques et la destination saharienne
2.    Enrichir le produit touristique saharien et favoriser la disponibilité de restaurants, cafés et autres commerces autour de chaque pôle touristique saharien
3.    Repenser le concept et les programmes des festivals du sud afin de pouvoir  les promouvoir
4.    Régler le problème épineux de l’endettement dans la région
  • Se doter d’une stratégie prospective (avoir une vision à long terme), tout comme le Maroc qui s’est fixé une vision touristique 2020.
  • Donner la chance à un ministère de prouver qu’il à la hauteur, ce n’est tout de même pas une équipe de foot qu’on s’amuse à changer ! Nous devons veiller à ce que la stratégie globale de notre tourisme soit quelque chose de figé quelque soit les changements opérés dans le ministère
  • Annuler l’offre All Inclusive afin que le touriste retrouve l’esprit du voyage et de la consommation touristique.
A mon avis la stratégie All Inclusive, confirme la réputation low cost de la Tunisie au grand plaisir des TO étrangers. Le moment est donc venu d’avoir de vrais TO tunisiens, afin de renforcer notre présence sur le marché international, de minimiser la dépendance et d’accroître l’attractivité du tourisme tunisien (et ceci progressivement en gardant nos partenaires TO avec nous et en les impliquant dans la détermination de la nouvelle stratégie de la Tunisie).
Interrogé sur la nouvelle stratégie à adopter pour la promotion du secteur touristique, M Slim Chaker avait parlé d’un nouveau site web Tourismintunisia.com, ravi d’apprendre la nouvelle, j’ai tout de suite entamé une recherche sur le net mais à ma grande surprise, il s’est avéré que Tourismintunisia n’a rien d’un site web, ce n’est autre qu’un simple évènement sur Facebook !
Je n’ai absolument rien contre Slim Chaker, bien au contraire j’ai aimé son intervention sur Nessma TV que j’ai regardé avec beaucoup d’intérêt, et je pense que c’est l’homme de la situation sauf que les usages du web ne sont pas son métier.
Il ne faut pas sous-estimer Internet et les incitatifs tel que Facebook, le réseau social qui a réussit à renverser un régime dictatorial instauré depuis 23 ans, et puis franchement à chacun son métier, ce n’est surement pas au secrétaire d’Etat de gérer la promotion du secteur touristique sur le web, c’est ce qui explique d’ailleurs ma proposition de s’offrir les services d’une agence web.
Présenter au monde une nouvelle image de la Tunisie, utilisant la notoriété de la Révolution Tunisienne dont les ondes ont atteint le monde, est une idée foncièrement bonne et a le mérite d’être saluée, sauf qu’il ne faut surtout pas passer d’un peuple glorieux à un peuple incognito qui appel au secours !
Le message doit être porteur d’une vision à long terme, présenté d’une manière implicite qui ne porte pas préjudice à notre Révolution.
La suite de mes recommandations dans le prochain article

Tourisme en Tunisie : Construisons notre tourisme de demain
Le ministère du tourisme en Tunisie a mis en place un plan urgent de relance de l’activité touristique, en promouvant l’image d’une nouvelle Tunisie, notamment à travers les mêmes réseaux sociaux qui ont contribué à laRévolution (Facebook, Twitter et autres) et par le biais de personnalités de renommées. La confection d’un nouveau slogan militant I love Tunisia (www.Ilovetunisia.org) a pour objectif d’inciter les touristes à venir visiter une Tunisie libre et démocratique.
Un plan d’action judicieux pour la saison en cours, mais la Tunisie doit maintenant prouver qu’elle peut surprendre, innover et consolider ses acquis à long terme !
Comme nous le savons tous, le peuple tunisien est imprégné de culture française, et la langue de Molière est la première langue étrangère utilisée dans le pays, mais l’usage du français à lui seul est insuffisant en ce temps de mondialisation, ainsi il est devenu indispensable de renforcer ses connaissances et d’apprendre l’anglais, la langue de communication universelle incontestée, neutre et internationale sans un fond de dépendance.
L’apprentissage précoce de l’anglais, l’accès facile aux formations pour toutes les tranches d’âges font partie des mesures à prendre pour encourager l’initiation de l’anglais.
L’usage de l’anglais dans notre société est une nécessité qui inclut toute personne susceptible d’être en contact direct avec les touristes en commençant par le personnel des aéroports entre autre les douaniers.
Toujours dans le même principe de promouvoir le tourisme en Tunisie, j’ai appris que le ministre a préconisé la nécessité d’investir dans la publicité à la télévision, ça aurait pu être une excellente stratégie à adopter si les moyens financiers du pays n’étaient pas si limités…A mon avis nous devrions profiter de la révolution numérique qui est aujourd’hui à l’origine d’une véritable métamorphose du secteur touristique, d’être en phase avec cette évolution, d’assurer une présence consolidée du tourisme tunisien sur ces moyens de communication modernes.
Ce n’est pas le moment d’attaquer les télés internationales, nous devons d’abord consolider notre présence sur cette nouvelle donne qu’est internet. Le média planning devrait être réparti comme suit :
  • 40% Internet
  • 30% Presse Internationale
  • 30 Affichage urbain et sponsoring
Le media télé peut être, par contre, intégré dans la politique media à travers des documentaires sur la Tunisie sur les chaînes internationales qui peuvent participer à cette politique de promotion, en cherchant à être créateur, inventif voir unique, dépassant les méthodes classiques prônés par les vieux du métier.
Des professionnels du tourisme ont proposé récemment à M Slim Chaker lors d’une table ronde, organisé dans le but de promouvoir le secteur, de recourir à la technique du «brainwashing» (lavage de cerveau) technique de relance utilisée par les destinations en crise et théâtres de bouleversements politiques pour redorer leur image.
De mon côté je propose, une compétition internationale sur le meilleur documentaire réalisé sur la Tunisie, célébrée chaque deux ans, avec un grand prix à gagner ça me semble une idée inédite qui provoquera spontanément des dizaines de documentaires sur la Tunisie, chaque année.
Le secteur touristique doit penser à intéresser la Jet Set internationale, tout comme le Maroc, devenu ces dernières années l’eldorado des touristes européen et américain, alors pourquoi pas nous ?
Eh bien parce que tout simplement le touriste ne se contente plus du soleil et de la mer mais aspire à d’autres activités adaptés à ses attentes et à son âge, parceque la qualité de l’accueil est jugé faible dans un pays qui accueille chaque année en moyenne 6 million de touristes et surtout parce que la marque Tunisie souffre d’une image de destination bas de gamme, certes très sympathique, mais pas assez attirante pour une clientèle haut de gamme.

Tourisme tunisien : une attention toute particulière doit être accordée à l’hospitalité
Kenneth Hudson a dit: « L’accueil c’est la création d’une atmosphère dans laquelle le visiteur se sent attendu et désiré »
Il est indispensable qu’une attention toute particulière soit accordée aux valeurs, attitudes et préférences, exprimés dans les gestes et les propos, non seulement des employés des services touristiques mais toute la population confrontée à des étrangers.
Pourquoi on ne penserait pas à accueillir nos visiteurs à l’aéroport, en période estivale par un machmoum de jasmin blanc, symbole de l’amabilité et de la révolution tunisienne et par une carte de bienvenue pendant le reste de l’année. Nous avons pour mission de mettre le paquet pour améliorer au maximum le côté accueil.
Multiplions les animations dans les marchés, à travers des défilés et des prestations musicales de différents groupes folkloriques,…
L’effort doit se généraliser pour toucher tous les points de rencontres possibles avec les touristes : hôtels, restaurants, musées, souks…
Nous avons une chance inouïe, la Révolution des Libres, la plus importante dans l’histoire de la Tunisie, un évènement qui ne risque pas de se produire tous les jours, alors saisissons-la !

I love Tunisia

Sadok LARIBI

اختيار مكاتب الاقتراع

عملية القرعة الخاصة بالتونسيين المقيمين بالخارج
تعتزم الهيئة العليا المستقلة للانتخابات إجراء القرعة الخاصة بالتونسيين بالخارج لضبط الرزنامة المتعلقة ببث الحصص التلفزية والإذاعية المتعلقة بالحملة الانتخابية بالمؤسسات الإعلامية العمومية وذلك يوم الاثنين 19 سبتمبر 2011 على الساعة الرابعة بعد الزوال بالمجلس الاقتصادي والاجتماعي الكائن ب 38 شارع محمد الخامس بتونس العاصمة.
كما تجري الهيئة في اليوم نفسه قرعة تكميلية للقائمات التي لم تشملها عملية القرعة التي أجريت يوم 13 سبتمبر 2011.
وتدعو الهيئة بالمناسبة كل الأحزاب السياسية والائتلافات التي تحصلت قائماتها على الوصل النهائي إلى تعيين ممثل وحيد عنها لحضور عملية القرعة. كما تدعو رؤساء القائمات المستقلة المتحصلة على الوصل النهائي إلى حضور عملية القرعة أو تعيين ممثل وحيد عنها في صورة ترشحها في عدة دوائر انتخابية.
مواعيد تسجيل مداخلات ممثلي القائمات المترشحة لانتخابات المجلس الوطني التأسيسي
تضع الهيئة العليا المستقلّة للانتخابات على ذمة ممثّلي القائمات المترشحة لانتخابات المجلس الوطني التأسيسي الرزنامة الخاصة بمواعيد تسجيل وبث الحصص التلفزية التي ستبث في إطار الحملة الانتخابية.
وتذكر الهيئة ممثلي القائمات بضرورة الحضور بمقرّ مؤسّسة التلفزة التّونسيّة الكائن بشارع الجامعة العربيّة بالبلفدير قبل ساعة ونصف من بدء عمليّة التّسجيل مصحوبين ببطاقات التعريف الوطنيّة ونسخة من الوصل النّهائي وتفويض من رئيس الحزب أو رئيس القائمة أو رئيس الائتلاف. كما يجب ان يكونوا مرفوقين بقرص مضغوط يتضمّن شعار الحزب أو الائتلاف أو القائمة بالنّسبة إلى القائمات المستقلّة وفق ما تمّت المصادقة عليه من قبل الهيئة.

الرزنامة
13.09.2011
عملية القرعة الخاصة بتوزيع الحصص الإذاعية والتلفزية المتعلقة بالحملة الانتخابية
تجري الهيئة العليا المستقلة للانتخابات، يوم الثلاثاء 13 سبتمبر 2011 على الساعة العاشرة صباحا بقصر المؤتمرات بتونس العاصمة، عملية القرعة لضبط الرزنامة المتعلقة ببث الحصص التلفزية والإذاعية الخاصة بالحملة الانتخابية.
بالمناسبة، تدعو الهيئة كل الأحزاب السياسية والائتلافات التي تحصلت قائماتها على الوصل النهائي إلى تعيين ممثل وحيد عنها لحضور عملية القرعة. كما تدعو رؤساء القائمات المستقلة المتحصلة على الوصل النهائي إلى حضور عملية القرعة أو تعيين ممثل وحيد عنها في صورة ترشحها في عدة دوائر انتخابية.